Imbroglio autour de commandos américains envoyés derrière les lignes nord-coréennes
La Corée du Nord passe pour être l'un des pays les plus difficiles à "renseigner". C'est particulièrement vrai du renseignement humain : fermeture du pays, omniprésence des services de sécurité, homogénéité ethnique du pays rendent très périlleuse toute tentative de collecte d'information par des étrangers.
"Après 50 ans, nous sommes encore dans l'incertitude en ce qui concerne les installations sous-terraines de la Corée du Nord reconnaît le Général Neil H. Tolley qui dirige le Commandement états-unien des opérations spéciales en Corée du Sud ; nos capacités d'observation ne sont pas assez efficaces et nous devons donc envoyer des hommes derrière les lignes".
La déclaration du Général Tolley semble indiquer la volonté conjointe de Washington et de Séoul d'envoyer clandestinement des soldats à l'intérieur du territoire nord-coréen. Mission : installer des capteurs afin de détecter toute activité militaire qui échapperait aux satellites d'observation. Ces missions de reconnaissance à l'ancienne sont dangereuses mais terriblement efficaces. Elles n'en ont pas moins été démenties le porte-parole du Commandement des forces états-uniennes en Corée du Sud.
Selon certains témoignages, la Corée du Nord aurait secrètement construit au moins vingt bases aériennes sous terre. Par ailleurs, quatre tunnels ont été découverts à proximité de la frontière qui sépare les deux Corée (DMZ).
Source :
- SOCOM Wish List Includes Spy Tools, Radios That Talk to Foreign Allies (National Defense Magazine)
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