Variations sur la diplomatie d'influence et le soft power
A écouter sur RFI, l'émission "Géopolitique" consacrée cette semaine à une question peu présente dans les médias : la diplomatie d'influence sert-elle à quelque chose ? L'occasion d'écouter trois points de vue qui apportent une contribution utile au débat : Didier Billion (IRIS), Bastien Nivet (Pôle Léonard de Vinci) et Nicolas Tenzer (revue Le Banquet).
Réponse unanime des invités : oui. A condition de se défaire de la figure tutélaire du soft power théorisée par Joseph Nye et jugée trop américano-centrée. Et à condition, également, d'être adossée à une "volonté de puissance" assumée. Les invités semblent s'inscrire dans la logique de "puissance d'influence" présentée par Laurent Fabius dans un discours prononcé à l'Ecole normale supérieure le 5 février dernier.
On appréciera également les retours d'expérience issus des diplomaties d'influence discrètes mais efficaces : Brésil, Japon, Danemark...
En écho à cette émission, la revue de l'IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques), consacre sa dernière livraison à la diplomatie d'influence.
Source :
- La diplomatie d'influence sert-elle à quelque chose ? (Radio France International)
Sur le même thème :
- A Washington, le soft power français en action
- Influence et soft power des nations : le Japon en tête, la France perd du terrain
- La France réorganise sa diplomatie d'inluence culturelle au Japon
- Le soft power américain vise la jeunesse algérienne