L'humour en politique ou l'art de durcir son sexe...

Alors que le Prix de l'humour politique 2011 vient d'être décerné à Laurent Fabius pour sa phrase : "Mitterrand est aujourd'hui adulé, mais il a été l'homme le plus détesté de France. Ce qui laisse pas mal d'espoir pour beaucoup d'entre nous...", on lira avec bonheur le petit livre "Humour et politique" récemment publié par les éditions Horay. Une confirmation : l'humour n'est pas toujours volontaire... Ainsi, le Maréchal de MacMahon : "la fièvre thyphoïde, on en meurt ou en reste idiot. Je le sais, je l'ai eue...".

Plus près de nous, en 1975, le député Robert-André Vivien toucha au sublime avec sa déclaration relative à la fiscalité des films pornographiques : "Vous devrez durcir votre sexe !" à la place de "vous devrez durcir votre texte"...

Fondé en 1988, le Prix de l'humour politique n'est jamais en manque de candidats. François Goulart, député-maire UMP de Vannes : "Cette semaine, le gouvernement a fait un sans faute ; il est vrai que nous ne sommes que mardi...". Jean-Louis Debré, alors président  de l'Assemblée nationale, "je n'imagine pas un instant la Corse séparée du continent...". En 2008, Bernard Laporte occupait le poste de secrétaire d'Etat chargé des Sports. Lors d'un déplacement en Guadeloupe : "je voulais voir les Antilles de vive voix..."

Enfin, André Santini, député-maire d'Issy-les-Moulineaux, alors que le député Laurent Cathala fut pris d'un malaise en 2003 : "heureusement, Douste-Blazy n'était pas là..."

Source :

• Humour et politique (Editions Horay)
  

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