Fidel Castro recycle le complot Bilderberg

Depuis qu'il a repris du poil de la bête, Fidel Castro multiplie les interventions sur la scène politique cubaine. Sa dernière sortie , datée du 15 août, fait couler beaucoup d'encre bien au-delà de La Havane. Dans une tribune intitulée "L'Onu, l'impunité et la guerre", le leader cubain fait référence au Groupe Bilderberg tout en prenant soin de ne pas le citer personnellement et directement.
Fidel Castro rapporte tout d'abord le témoignage du journaliste cubain Randy Alonso qui fait référence à la récente réunion du Groupe Bilderberg à proximité de Barcelone : "Ils sont arrivés à l’agréable hôtel Dolce en voiture de luxe aux vitres fumées ou en hélicoptère. Plus de cent pontes de l’économie, des finances, de la politique et des médias des USA et d’Europe, qui accouraient à la réunion annuelle du Club de Bilderberg, une sorte de gouvernement mondiale agissant dans l’ombre".
Le leader maximo reproduit ensuite les écrits de "quelqu'un de bien mieux informé" sans jamais citer son nom... Selon l'agence Associated Press, il s'agit de l'écrivain lituanien Daniel Estulin dont les livres consacrés au Groupe Bilderberg sont traduits en plusieurs langues dont le français. Fidel Castro cite de longs extraits empruntés à Daniel Estulin : histoire du Bilderberg, membres actuels, stratégie visant à mettre en place un "gouvernement mondial"...   
En guise de conclusion, Castro pose les questions : "Qui cache la vérité? Qui dupe? Qui ment ? Peut-on démentir quoi que ce soit de ce que je dis ici ?"

Source :

• Réflexions du companero Fidel : L'ONU, l'impunité et la guerre (Granma)

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