Le football à l'épreuve de l'analyse géopolitique
Avec 207 membres, la Fédération internationale de football (Fifa) compte plus d'entités géopolitiques que l'Organisation des nations unies qui regroupe 192 pays. Une raison à cela : la Fifa accueille des associations qui ne sont pas des représentations nationales stricto sensu telles que les îles Féroé (qui appartiennent au Danemark), Montserrat (Royaume Uni) ou la Palestine.
La 20ème édition de la Coupe du monde qui s'ouvre vendredi prochain en Afrique du Sud n'accueillera pour sa part que des équipes nationales provenant de tous les continents. Comme l'indique L'Atlas du sport mondial que viennent de publier les éditions Autrement, le football apparaît comme le seul sport vraiment mondialisé, "les autres conservant un ancrage régional fort".
On lira, en complément, la dernière livraison de la revue Géoéconomie (Choiseul éditions) autour du thème : football, puissance, influence. Le sport le plus populaire du monde y est analysé à la lumière de plusieurs disciplines : la Fifa comme organisme de "gouvernance mondiale", le commerce avec "la surenchère des sponsors", les médias, la justice ou les identités collectives avec le FC Barcelone qui est "beaucoup plus qu'un club !"
Source :
- Football, puissance, influence (Géoéconomie)
Sur le même thème :
- Du football contemporain...
- Football, mondialisation et migrations
- "La Révolution française, ce n'était qu'un entrainement... ça va finir par péter !" Emmanuel Petit
- La "guerre du football" ou la poursuite de la politique par d'autres moyens
- Comment le Brésil est devenu champion du monde du lobbying sportif
- Le sport, un autre outil de la diplomatie publique