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Casus Belli
18 janvier 2010

La diplomatie française en quête d'influence par le débat d'idées

monde_orsayAu mois de novembre dernier, le ministère des Affaires étrangères lançait le premier numéro de sa revue Mondes, les cahiers du Quai d'Orsay sans que la presse ne porte une grande attention à cette nouvelle publication. Le site Non Fiction revient sur ce lancement avec un entretien de Jacques Baudoin, directeur de la publication et de la rédaction de Mondes.
A la question de savoir si la revue a pour objectif, entre autres, de renforcer l'influence de la France dans le monde, Jacques Baudoin confirme : "Oui, clairement. Evidemment, dans les instances internationales, la France est très présente, elle est membre permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU, etc. Et sa voix compte. Mais dans le débat d’idées, qui se matérialise dans des revues ou des colloques, la France était peut-être insuffisamment présente. D’où la nécessité d’une revue pour exprimer notre position, la façon dont nous voyons tel ou tel problème, et nos idées. Dans le cadre d’une négociation, il peut être utile d’exprimer en amont ce que l’on pense."
Reste à faire connaître cette nouvelle revue bilingue anglais/français sur un marché qui, s'il n'est pas saturé, est largement occupé par la production anglophone. Pour Jacques Baudoin, Mondes peut s'appuyer sur le réseau diplomatique et culturel du Quai d'Orsay: "Ce ministère dispose d’un grand nombre de postes à l’étranger. Nos ambassades sont donc associées à la vie de la revue et la font connaître. Nous la diffusons auprès de nos interlocuteurs habituels et des think-tanks et en recevons des échos très positifs.  Les anglophones sont heureusement surpris de voir que les Français publient en anglais une revue dite académique de grande qualité. Ils estiment que nous faisons un effort vers eux, ce qui est très important. Nos lecteurs aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne ou ailleurs, ce sont aussi les entreprises. Je serais ravi que le patron de Coca-Cola ou celui de Microsoft s’abonnent à Mondes, pour comprendre comment nous voyons le monde, ou les mondes.


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