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Casus Belli
14 janvier 2009

Hillary Clinton avocate du smart power

hillary_clintonLorsqu'il était interrogé sur le soft power, l'ancien secrétaire d'Etat à la Défense Donald Rumsfeld avait pour habitude de répondre : "Je ne sais pas ce que cela veut dire...". Résultat : l'image des Etats-Unis dans le monde est aujourd'hui sérieusement dégradée et l'invasion de l'Irak, dont M. Rumsfeld était un chaud partisan, a durablement terni la bannière étoilée. Cette sous-estimation du soft power semble avoir été prise en considération par le camp démocrate qui ne cache pas son ambition de changer la donne.
Lors de son audition devant la Commission des affaires étrangères du Sénat,
Hillary Clinton a fait part de sa volonté de jouer la carte du soft power sans oublier celle du hard power : "Nous devons faire usage de que l'on appelle le smart power, c'est-à-dire la panoplie complète des outils qui sont à notre disposition (diplomatie, économie, armée, politique, droit, culture) en utilisant chacun d'entre eux ou une combinaison de tous ces outils. Grâce au smart power, la diplomatie deviendra l'avant-garde de la politique étrangère".
La future secrétaire d'Etat aura tout loisir de mettre en musique la partition jouée devant le Sénat : "Alors que nous somme préoccupés par ce qui se passe en Irak, au Pakistan et en Afghanistan, nous devons mener une dynamique stratégie de smart power au Proche-Orient qui prenne en compte aussi bien la sécurité d'Israël que les aspirations politiques et économiques légitimes des Palestiniens". 

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