Influences américaines dans les révolutions de couleur

Rose... Orange... Jaune... Les "révolutions" de couleur qui ont ébranlé la Georgie en 2003, l'Ukraine en 2004 et le Kirghizistan en 2005 ne doivent rien au hasard. Il est de notoriété publique que des fondations états-uniennes ont joué un rôle décisif dans le renversement des régimes post-soviétiques : Open Society Institute de Georges Soros, National Endowment for Democracy, Freedom House ont fourni hommes, ressources informatiques, logistique et liasses de dollars pour soutenir (créer ?) des mouvements de contestation aux régimes en place. Ces opérations ont bien entendu été menées avec l'accord du Département d'Etat.
La revue Hérodote revient sur le mode opératoire  de ces "révolutions" et propose une analyse consacrée à la notion de soft power américain exportée dans le Caucase et en Asie centrale. Au programme, " quatre acteurs locaux que l’on retrouve à chaque fois en Géorgie, en Ukraine et au Kirghizstan. Un mouvement étudiant, une coalition d’ONG, une coalition d’opposition et des médias indépendants ".
Un autre article s'intéresse plus particulièrement à la "révolution des tulipes" qui secoua le Kirghizistan au début de l'année 2005. Le mouvement Koalistia, une coalition d'ONG hostiles aux gouvernements locaux, " a joué un rôle déterminant au moment des élections de mars 2005 qui ont entraîné la Révolution des tulipes. La naissance de ce nouveau type d’institution amène à s’interroger sur les relations qu’elle entretient avec les ONG locales qu’elle est censée représenter d’une part et la fondation du Parti démocrate américain qui la finance d'autre part ".

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