Accroissement des inégalités et valeur travail
Selon l'Observatoire des inégalités, l'écart entre les riches et les pauvres ne cesse de se creuser en France. Les 5 % les plus fortunés disposent de 32 % de l'ensemble de la richesse nationale... alors que les 50 % les plus modestes en possèdent seulement 7 %. Autre façon de lire ces données fournies par l'INSEE en 2004 : 20 % des patrimoines les plus élevés détiennent 63,2 % de la fortune nationale. "L’inégalité des patrimoines est encore plus accentuée que celle des revenus" poursuit l'Observatoire.
Il est intéressant de lire sous la plume de Philippe Frémeaux, directeur de la rédaction du mensuel Alternatives Economiques et proche de la mouvance alter-mondialiste, une défense et illustration de la valeur travail. Selon lui, "l'abolition des droits de succession est en contradiction avec l'éthique fondamentale du libéralisme"... Philippe Frémeaux estime qu'une "société dynamique, une société de croissance c'est une société où le travail est valorisé. Et valoriser le travail, c’est
donner la priorité aux revenus qu’il engendre, c’est permettre à
l’innovateur génial, à l’investisseur astucieux de faire fortune. Ce
n’est pas créer une nouvelle aristocratie du capital."
A lire :