Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Casus Belli
28 janvier 2007

Diplomatie publique, "le chaînon manquant" d'Israël

isrIsraël apparaît comme l'un des pays dont l'image est la plus dégradée. Le chercheur israélien Eytan Gilboa (université de Bar Ilan) s'est penché sur les raisons de l'antipathie qu'inspire l'Etat hébreu : "Israël a joui d'une image positive à l'étranger de 1948 à 1967 ainsi que pendant les périodes de négociations constructives dans le cadre du conflit arabo-israélien (...) Il n'en reste pas moins que depuis l'éruption de la seconde Intifada en septembre 2000, la réputation d'Israël dans le monde s'est dramatiquement dégradée. Israël est la seule nation du monde dont le droit à exister est constamment remis en cause (...) Les dirigeants israéliens sont souvent comparés aux leaders nazis (...) La situation dans les territoires palestiniens est également comparée à celle qui prévalait dans le régime d'apartheid d'Afrique du Sud."
Eytan Gilboa souligne que ce fiasco en termes d'image repose sur un "chaînon manquant" de la politique étrangère israélienne : "Face à cette sinistre réalité, Israël devrait conduire une agressive diplomatie publique. Le gouvernement israélien a échoué à prévenir la dégradation de l'image et de la réputation du pays dans le monde. Entre autres raisons à cause d'un manque de conscience et de compréhension du rôle critique que la diplomatie publique joue dans les relations internationales contemporaines. A l'âge de l'information, la réputation d'un pays est devenue un atout crucial et le soft power constitue un instrument majeur de toute politique étrangère. La communication, l'éducation et la persuasion sont des techniques principales des relations internationales, contrairement à la force militaire."

A lire :

Sur le même thème :

Publicité
Commentaires
Newsletter
Publicité
Derniers commentaires
Publicité