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Casus Belli
5 septembre 2006

Le soft power incertain de la Russie dans son étranger proche

RussieLe Courrier des pays de l'Est a consacré sa livraison des mois de mai-juin 2006 à l'usage du soft power que la Russie déploie dans son étranger proche. La notion d'étranger proche désigne les pays situés aux frontières de la Russie et qui faisaient partie, naguère, de l'Union soviétique : Géorgie, Ukraine, Estonie, Kazakhstan, Ouzbekistan, Biélorussie... Cette sphère d'influence est aujourd'hui mise à l'épreuve des projets états-unien, chinois et européens.
L'avant propos de la revue souligne que "dans un monde où le modèle américain n'a plus d'alternative, marqué par le dynamisme ébouriffant de l'économie chinoise et par le poids de l'Union européenne élargie" la Russie "doit se contenter d'un statut de puissance moyenne (...) Dans ce contexte, la Communauté des pays indépendants (CEI) est considérée, tant par les dirigeants de la Russie que par les chancelleries occidentales, comme vecteur de l'influence de ce pays (...) Ce mode de contrôle indirect, ce soft power, totalement inédit pour elle, est contesté par certains pays de la CEI comme en attestent les "révolutions de couleur" en Géorgie et en Ukraine ou la volte-face du pouvoir communiste moldave."
Aussi la Russie "cherche-t-elle à jouer de sa double appartenance aux continents européen et asiatique" et à mettre "deux fers au feu en s'alliant à la Chine pour faire barrage à l'affirmation de l'hégémonisme américain et à contenir l'expansionnisme de Pékin dans les ex-républiques centre-asiatiques."

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