Ingrid Betencourt : un émissaire français en Colombie

Selon une source officielle colombienne citée par El Tiempo, un émissaire du gouvernement français se trouvait depuis quelques jours en Colombie afin de négocier la libération d'Ingrid Betencourt retenue en otage par les FARC depuis le mois de février 2002. Celui-ci se serait rendu dans un endroit tenu secret et aurait demandé au porte-parole de la guérilla Raul Reyes de faire un geste de bonne volonté. L'éventualité de la prise en charge par la France de combattants des FARC malades aurait été évoquée.
En juillet 2003, une mission menée au Brésil et en Colombie par des diplomates français et des agents de la DGSE s'était soldée par un échec. Plus récemment, un contact avec le guerillero Rodrigo Granda au Vénézuela voisin, via l'ambassade de Suisse, avait été établi. Or ce dernier a été capturé en plein coeur de Caracas le 13 décembre 2004 puis remis aux autorités colombiennes. Cette arrestation a créé un incident diplomatique entre les deux pays dont les relations sont régulièrement tendues.
L'on sait que le Premier ministre Dominique de Villepin attache une importance particulière à la libération d'Ingrid Betancourt : elle fut son élève à Sciences Po ; il a grandi au Vénézuela.

Comments

[nono]

si la personne en question etait issue de la couche populaire on en parlerai meme pas.On en a marre.

[Pascal]

Je me réjouis à entendre que ce ! briguant... ! ce !communiste... ! de Chavez à été écarté des projecteurs de cette affaire.

Par la même occasion, je salue mes amis vénézuéliens retenus en otages par ce tirant et ce qui en France tremble pour les leurs restés sur place. Je salue Raymod qui a quitté ce pays en 2001 à 59 ans laissant le fruit d’une vie de travail derrière lui pour revenir sur sa terre, la France, pour redémarrer à zéro.

Par respect de cette famille, je ne me permettrai pas plus de commentaire, je ne suis pas croyant, nous vivons en 2007, mais il bon de laisser l’église au milieu du village...